JAZZ A DISSAY 2023

Aujourd'hui en France, on ne parle que de Vincent Peirani. Il a d’abord été le soliste que tout le monde voulait (de Youn Sun Nah à Roberto Alagna, en passant par Daniel Humair, Michel Portal ou Sanseverino), puis un porteur de projets majeurs du jazz d’aujourd’hui, avec notamment son quintet « Living Being » (2015) ou son remarquable duo avec Emile Parisien…

Un parcours de virtuose qui en fait incontestablement la grande révélation sur l’instrument de cette décennie. Son solo, acoustique, est une chose rare et donc précieuse qu’il ne faut absolument pas manquer. Un nouveau joyau de l’enfant terrible de l’accordéon !

Vincent Peirani (accordéon)

L’approche musicale de l’accordéoniste diatonique virtuose Janick Martin est marquée par le goût pour la danse, le rythme et la transe. Sa musique évoque à la fois les tarentelles guérisseuses des Pouilles, les rites Vaudou et les musiques traditionnelles bretonnes. Une musique hypnotique, une rêverie acoustique traversée de fulgurances.

Robin Fincker, saxophoniste reconnu notamment pour ses collaborations avec Vincent Courtois, Paul Rogers ou Jeanne Added, est un magnifique improvisateur qui se glisse avec brio dans tous les contextes, du jazz contemporain aux musiques actuelles.

Cette association est inédite pour notre concert… un nouveau duo pour les amoureux de toutes les musiques !

Janick Martin (accordéon diatonique), Robin Fincker (saxophones)

Daniel Mille en solo, c'est une rareté, une chance à saisir et une expérience à vivre...

On le connait de tant de façons ! Ses collaborations nombreuses avec Jean-Louis Trintignant, qu’il a accompagné sur scène, aux côtés d’Apollinaire, d’Aragon ou de Prévert… Sa proximité avec de grands noms du jazz, comme Stephane Belmondo, Mino Cinelu ou Richard Bona… Son hommage vibrant au compositeur argentin Astor Piazzolla, et au tango.

Mais Daniel Mille doit aussi sa notoriété au monde de la chanson. On l’a vu et entendu auprès de Barbara, Claude Nougaro, Jacques Higelin, I Muvrini… parmi tant d’autres.

Daniel Mille, c’est tout un monde.

Et ce monde est à Dissay, le 03 juin.

En solo.

Daniel Mille (accordéon)

Vendredi 30 juin - 21 h - Eglise de Dissay

Figure de proue du jazz européen, Louis Sclavis défend, avec une constance farouche, l’exploration engagée de l’instant, le hasard heureux des rencontres impromptues et la liberté de la création individuelle. Pour ce nouveau projet il retrouve des musicien(ne)s avec lesquel(le)s il a travaillé dans de précédentes aventures : Ana Luis pour « Inspiration baroque » avec l’ensemble Amarillis, Keyvan Chemirani au sein « Silk and salt mélodies » et Bruno Ducret avec lequel il joue en duo. Il a composé une musique spécialement pour cet ensemble avec le désir qu’elle entre en résonnance avec le livre de voyage du photographe Frédéric Lecloux « L’usure du monde », qui lui-même est un hommage au livre de Nicolas Bouvier « L’usage du monde », l’un des grands chefs-d’œuvre de la littérature dite « de voyage ». Le nouveau projet du

« parrain » de Jazz à Dissay !

Louis Sclavis (clarinette), Annabelle Luis (violoncelle), Keyvan Chémirani (percussions), Bruno Ducret (violoncelle)

Samedi 01 juillet - 08 h - Kiosque du Château de Dissay

Violoncelliste aux talents multiples et diversifiés du duo Connie & Blyde (avec Caroline Santis) aux groupes Magehero et Kairos, c’est sa rencontre avec Louis Sclavis (qui l’accueille dans ses derniers projets) qui l’a fait rentrer de plein pied dans le monde du jazz… Lui un « enfant du jazz », fils de Marc Ducret et d’Hélène Labarrière ! Attention, fraîcheur d’inspiration et découverte, pour un lever de soleil éclatant !

Bruno Ducret (violoncelle et voix)

Samedi 01 juillet - 18 h - Château de Dissay

L’album « Les Métanuits », tout juste sorti, est une adaptation des Métamorphoses Nocturnes de György Ligeti par Émile Parisien et Roberto Negro, aussi généreuse et foudroyée que pleine de révérence à l’égard du grand maître hongrois. Il s’agit à la fois d’une réduction et d’une ré-écriture pour saxophone et piano du célèbre quatuor à cordes écrit par Ligeti entre 1953 et 1954. Emile Parisien, qu’on ne présente plus à Dissay après son concert mémorable en sextet, l’an passé, et Roberto Negro, un des musiciens les plus originaux et les plus actifs de la jeune scène française, simplement en duo pour un projet extrêmement original qui transgresse avec bonheur les barrières stylistiques.

Emile Parisien (saxophone), Roberto Negro (piano et claviers)

Samedi 01 juillet - 21 h - Château de Dissay

Infatigable leader au parcours les plus riches parmi ceux des musiciens qui ont acclimaté le jazz en Europe, épatant catalyseur de projets, Henri Texier ne cesse d’explorer de nouvelles contrées musicales, de fédérer les énergies créatives et d’encourager de nouveaux talents. A cet égard, cette nouvelle proposition en trio avec le formidable guitariste Manu Codjia en invité spécial, témoigne de la fraîcheur et de la créativité intacte de ce musicien qui vient nous visiter une nouvelle fois à Dissay (après son somptueux duo avec Louis Sclavis) pour le plus grand bonheur de tous !

Henri Texier (contrebasse), Sébastien Texier (saxophones/clarinette), Gautier Garrigue (batterie) , Manu Codjia (guitare)

Dimanche 02 juillet - 08 h - Domaine de la Tour Beaumont

Rendez-vous au pied de la Tour. Stationnement place de la Mairie (suivre direction Donjon Médiéval)

Evidemment pour l’avoir vu régulièrement dans les ensembles de son père Henri Texier, on connait tous, le talent de Sébastien Texier ! On a toujours beaucoup aimé cette façon unique, notamment dans ses prises de solo, de s’appuyer sur la mélodie pour développer des volutes de notes, toujours inspirées, tranchantes et lyriques, mais très richement complexes avec l’un des plus beaux sons de saxophone alto qui soit ! L’idée de lui demander un « lever de soleil », en solo absolu, relevait de l’évidence !

Une rencontre très rafraichissante… à 8h du matin !

Sébastien Texier (saxophone, clarinette)

Dimanche 02 juillet - 18 h - Château de Dissay

« Voilà un trio piano, contrebasse, batterie qui sort vraiment de l’ordinaire : compositions originales qui le sont vraiment, reprises de grands classiques arrangés avec intelligence et amour, voire maestria (Nardis, On green dolphin street, Caravan, Alone together…), "design sonore" electronique très créatif : bref voici venir un nouveau pianiste à suivre de près… » Rien de plus à ajouter à ces lignes écrites lors de la sortie de leur album « Cresistance » en janvier 2021, par Fred Goaty, dans Jazz Magazine, que de vous encourager à venir découvrir ce jeune pianiste (« révélation jazz Magazine ») très prometteur.

Camille Thouvenot (piano), Christophe Lincontang (contrebasse), Andy Barron (batterie)

Dimanche 02 juillet - 21 h - Château de Dissay

Clin d’oeil au disque « Cookin’ » (1956) de Miles Davis, l’album « Cooking » est le quatrième album de Géraldine Laurent, « victoire du jazz 2020 », et saxophoniste très remarquée sur la scène européenne. Un projet savoureux à huit mains, une cuisine musicale puissante et nuancée qui déclenche l’envie irrépressible d’y goûter de nouveau. Avec « Cooking », nous nous délectons de l’ardeur et de l’énergie qui font la griffe de Géraldine Laurent et de ses brillants complices (notamment le magique Paul Lay !). Une musique propice à l’improvisation et hantée par quelques légendes du bebop… Emotion et passion sans modération !

Géraldine Laurent (saxophone), Paul Lay (piano), Yoni Zelnik (contrebasse), Donald Kontomanou (batterie)

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